Revue du Rhumatisme

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L’AGILITÉ QUI SE VIT METOJECT® solution injectable en stylo prérempli à une concentration de 50 mg/ml (7,5 mg/0,15 ml ; 10 mg/0,20 ml ; 12,5mg/0,25 ml ; 15 mg/0,30 ml ; 17,5 mg/0,35 ml ; 20 mg/0,40 ml ; 22,5 mg/0,45 ml ; 25 mg/0,50 ml ; 27,5 mg/0,55 ml ; 30 mg/0,60 ml) est indiqué dans le traitement • de la polyarthrite rhumatoïde sévère et active chez l’adulte • des formes polyarticulaires de l’arthrite juvénile idiopathique active V«YªUH HQ FDV GH U«SRQVH LQDG«TXDWH DX[ DQWL LQȵDPPDWRLUHV QRQ VW«UR±GLHQV (AINS) • des formes sévères du rhumatisme psoriasique chez l’adulte. Avant de prescrire, consultez la place dans la stratégie thérapeutique sur www.has-sante.fr. Liste I. Remb. Séc. Soc. à 65 %. Agréé coll. M (7 20 es ch V« 1er stylo* injecteur en sous-cutané avec une gamme exclusive de 10 dosages 1 DP 22 11 - 22/04/69472195/PM/004 * Ayant obtenu l’AMM en 2015 1 1. Résumé des caractéristiques du produit METOJECT® solution injectable en stylo prérempli Pour une information complète, consultez le Résumé des Caractéristiques du Produit sur la base de données publique du P«GLFDPHQW HQ ȵDVKDQW FH 45 &RGH RX GLUHFWHPHQW VXU OH VLWH ΖQWHUQHW KWWS EDVH GRQQHHV SXEOLTXH PHGLFDPHQWV JRXY IU Information médicale/Pharmacovigilance/ 5«FODPDWLRQV TXDOLW« infomed@medac.fr medac SAS au capital de 40 000 euros - RCS LYON 530 641 042 23 rue Pierre Gilles de Gennes 69007 LYON + 33 (0)4 37 66 14 70 - www.medac.fr

VOL.90 # SUPPLÉMENT 1 DÉCEMBRE 2023 98212 • ISSN 1169-8330 36e Congrès Français de Rhumatologie Paris, 10 au 12 décembre 2023 Conférence d’actualité CA1. Actualités des antimalariques - intérêts des dosages sériques Christophe Richez ......................................................................... A1 Résumés Communications plénières par jour (P.01 – P.11) ...................... A9 Communications orales par thématiques (O.001 - O.148) .............. A18 Posters électroniques (PE.Di-001 – PE.Ma-032) ....................... A114 Index Index des auteurs ......................................................................... A345 Index des mots-clés ...................................................................... A359

8412062 – 06/2022 pro.vitalitens.fr Douleur chronique de la gonarthrose: une nouvelle alternative antalgique entre vos mains Lire attentivement les instructions figurant dans la notice disponible en flashant le QR code ci-dessus. Dispositif Médical de classe IIa CE 2797. Fabriqué par Sublimed (France). Distribué par les Laboratoires Expanscience. Remboursé Séc. Soc. Prescription initiale réservée aux médecins exerçant dans une structure spécialisée dans la douleur chronique, médecins spécialistes (rhumatologue, MPR, chirurgien orthopédique, neurochirurgien ou neurologue) ou titulaires d’un DU de prise en charge de la douleur ou une capacité d’évaluation et de traitement de la douleur. *Lors d’une étude comparative, randomisée, multicentrique, en simple aveugle réalisée chez 110 patients ayant des douleurs d’intensité modérée à sévère (≥ 4 sur une échelle numérique de 0 à 10) liées à une gonarthrose, VitaliTENS a montré à 3 mois une différence d’intensité de la douleur, mesurée en aveugle par un tiers, de -0,915 ± 0,402 points en analyse ITT avec pour intervalle de confiance à 95% : [-1,711 ; -0,119], p = 0,0124 par rapport aux opioïdes faibles. L’hypothèse de non infériorité de VitaliTENS a été vérifiée et les évènements indésirables ont été plus fréquents dans le groupe des utilisateurs d’opioïdes faibles.(1) 1. Maheu E, et al. Wearable transcutaneous electrical nerve stimulation (actiTENS®) is effective and safe for the treatment of knee osteoarthritis pain: a randomized controlled trial versus weak opioids. Ther Adv Musculoskel Dis. 2022;14:1-18. 2. HAS - Avis de la CNEDiMTS VitaliTENS du 22 juin 2021. Traitement de la douleur chronique de l’adulte souffrant de gonarthrose, en cas d’échec du traitement antalgique médicamenteux de palier 1.(2) Dispositif de neurostimulation électrique transcutanée INNOVATION DANS LA GONARTHROSE Une efficacité antalgique démontrée(1) : VitaliTENS est plus efficace et mieux toléré que les opioïdes faibles* 06/2022 - 8412062

Volume 90 / Supplément 1 (2023) Amsterdam • Boston • London • New York • Oxford • Paris • Philadelphia • San Diego • St Louis

Rhumatisme psoriasique (Rhum Pso) RINVOQ® est indiqué dans le traitement du rhumatisme psoriasique actif chez les patients adultes qui ont présenté une réponse inadéquate ou une intolérance à un ou plusieurs DMARD. RINVOQ® peut être utilisé en monothérapie ou en association avec le méthotrexate. Place dans la stratégie thérapeutique : La place de RINVOQ® (upadacitinib) se situe principalement après échec d’au moins un anti-TNF (soit en 3ème ligne et plus). Remboursé Sécurité Sociale à 65 % selon la procédure des médicaments d’exception. Agréé aux collectivités. Polyarthrite rhumatoïde (PR) RINVOQ® est indiqué dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde active modérée à sévère chez les patients adultes qui ont présenté une réponse inadéquate ou une intolérance à un ou plusieurs traitements de fond (DMARD). RINVOQ® peut être utilisé en monothérapie ou en association avec le méthotrexate. Place dans la stratégie thérapeutique : La Commission de la Transparence conseille que RINVOQ® soit utilisé de préférence en 3ème ligne ou plus (à savoir après l’échec d’au moins une biothérapie). Elle considère que l’association au méthotrexate doit être privilégiée et que la monothérapie doit être réservée aux situations d’intolérance au MTX ou lorsque la poursuite du traitement avec le MTX est inadaptée. Remboursé Sécurité Sociale à 65 % selon la procédure des médicaments d’exception. Agréé aux collectivités. Spondylarthrite ankylosante (SA) RINVOQ® est indiqué dans le traitement de la spondylarthrite ankylosante active chez les patients adultes qui ont présenté une réponse inadéquate au traitement conventionnel. Place dans la stratégie thérapeutique : La Commission de la Transparence recommande que : - en 2ème ligne de traitement (patients en échec des AINS et naïfs de bDMARD), les anti-TNF doivent être privilégiés. - en 3ème ligne et plus (patients en échec d’un bDMARD), en cas d’échec d’un anti-TNF et si un changement de cible thérapeutique est envisagé, les antiIL17 doivent être privilégiés. Remboursé Sécurité Sociale à 65 % selon la procédure des médicaments d’exception. Agréé aux collectivités. ® Médicament d’exception : Prescription en conformité avec la Fiche d’Information Thérapeutique 22/12/65852428/PM/004 - FR-RNQ-230025 - 07/2023 Pour une information complète sur RINVOQ®, nous vous invitons à consulter : le Résumé des Caractéristiques du Produit et la place dans la stratégie thérapeutique en flashant ce QR code ou directement sur le site Internet de la Base de Données Publique des Médicaments à l’adresse suivante : http://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr Liste I. Prescription initiale hospitalière annuelle. Prescription réservée aux spécialistes en rhumatologie, en médecine interne ou en dermatologie. Conformément aux recommandations du PRAC (EMA) suite à la réévaluation des anti-JAK, leur prescription dans leurs indications AMM est recommandée uniquement si aucune alternative thérapeutique appropriée n’est disponible chez les patients de plus de 65 ans, les fumeurs (actuels/anciens) et en cas de risque accru de troubles cardiovasculaires majeurs et de cancer. Et ils doivent être utilisés avec prudence en cas d’existence de facteurs de risque d'autres thromboembolies veineuses. 1er et seul inhibiteur de JAK avec en rhumatologie indications Spondyloarthrite axiale non radiographique (nr-axSpA) RINVOQ® est indiqué dans le traitement de la spondyloarthrite axiale non radiographique active chez les patients adultes, avec des signes objectifs d’inflammation, se traduisant par un taux élevé de protéine C réactive (CRP) et/ou des signes visibles à l’imagerie par résonance magnétique (IRM), en cas de réponse inadéquate aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Place dans la stratégie thérapeutique : La place de RINVOQ® (upadacitinib) se situe en 3ème ligne et plus après échec des anti-TNF et/ou des anti-IL17. La Commission de la Transparence recommande que : - En 2ème ligne de traitement (patients en échec des AINS et naïfs de bDMARD), les anti-TNF doivent être privilégiés. - En 3ème ligne et plus (patients en échec d’un bDMARD), en cas d’échec d’un anti-TNF et si un changement de cible thérapeutique est envisagé, les anti-IL17 doivent être privilégiés. Indication non remboursable en date du 24/07/2023. Non agréé aux collectivités. Demande d'admission à l'étude. SpA r ax n PR Pso Rhum SA TOUJOURS UNE LONGUEUR d'avance

Rédacteur en chef Marie-Christophe Boissier (Bobigny) Comité de rédaction Béatrice Bouvard (Angers), Françoise Debiais (Poitiers), Laure Gossec (Paris), Benoit Le Goff (Nantes), Frédéric Lioté (Paris), Bertrand Naveau (Paris), Daniel Wendling (Besançon) Membres d’honneur : Thomas Bardin (Paris), Marcel-Francis Kahn (Paris). Monographies : Frédéric Lioté (Paris) Secrétariat de rédaction : Sophie Galibert. Pour tout contact : Elsevier Masson, 65, rue Camille-Desmoulins, 92442 Issy-les-Moulineaux. Tél. : (33) 01 71 16 54 17 ; fax : (33) 01 71 16 51 91 ; e-mail : rev-rhum@elsevier.fr La déclaration d’intérêts des membres de la rédaction est disponible auprès du Secrétariat de rédaction. Comité scientifique A. Abhishek, Nottingham (Angleterre), Y. Allanore, Paris (France), J.-M. Anaya, Bogota (Colombie), L. Arnaud, Strasbourg (France), X. Baraliakos, Herne (Allemagne), F. Becce, Lausanne (Suisse), F. Berenbaum, Paris (France), J.-M. Berthelot, Nantes (France), M. Bréban, Boulogne (France), V. Breuil, Nice (France), K. Briot, Paris (France), N. Busso, Lausanne (Suisse), R. Chapurlat, Lyon (France), P. Claudepierre, Créteil (France), B. Combe, Montpellier (France), C. Confavreux, Lyon (France), B. Cortet, Lille (France), J.-M. Dayer, Genève (Suisse), C. Dejaco, Graz (Autriche), V. Devauchelle-Pensec, Brest (France), R. Dhote, Bobigny (France), M. Dougados, Paris (France), P. Durez, Bruxelles (Belgique), H.-K. Ea, Paris (France), B. Fautrel, Paris (France), R. Ferreira, Coimbra (Portugal), A. Finckh, Genève (Suisse), C.-H. FlouzatLachaniette, Créteil (France), C. Gabay, Genève (Suisse), O. Gabay, Washington DC (États-Unis), P. Gaudin, Grenoble (France), C. GaujouxViala, Nîmes (France), T. Gregory, Bobigny (France), P. Guggenbuhl, Rennes (France), X. Guillot, Saint-Paul, La Réunion (France), Y. Henrotin, Liège (Belgique), C. Jorgensen, Montpellier (France), M. Kauppi, Heinola (Finlande), I. Koné-Paut, le Kremlin-Bicêtre (France), E. Legrand, Angers (France), T. Lequerré, Rouen (France), R. Lories, Leuven (Belgique), P. Machado, Londres (Angleterre), C. Marcelli, Caen (France), X. Mariette, Le Kremlin-Bicêtre (France), H. Marotte, Saint-Etienne (France), T. Meriman, Otago (Nouvelle-Zélande), C. Miceli-Richard, Paris (France), L. Michou, Québec (Québec - Canada), C. Montecucco, Pavie (Italie), U. Mueller-Ladner, Regensburg (Allemagne), D. Mulleman, Tours (France), C. Nguyen, Paris (France), A.M. Orbai, Baltimore (États-Unis), P. Ornetti, Dijon (France), J. Paccou, Lille (France), A. Perdriger, Rennes (France), F. Perez-Ruiz, Vizcaya (Espagne), S. Perrot, Paris (France), E. Pertuiset, Pontoise (France), T. Pham, Marseille (France), C. Prati, Besançon (France), X. Puéchal, Paris (France), L. Punzi, Padoue (Italie), A.-C. Rat, Caen (France), P. Richette, Paris (France), C. Richez, Bordeaux (France), E. Roddy, Keele (Angleterre), C. Roux, Paris (France), C.-H. Roux, Nice (France), S. Roux, Fleurimont (Quebec, Canada), M. Rudwaleit, Berlin (Allemagne), A. Ruyssen-Witrand, Toulouse (France), J.-H. Salmon, Reims (France), A. Saraux, Brest (France), T. Schaeverbeke, Bordeaux (France), G. Schett, Erlangen (Allemagne), J. Sellam, Paris (France), C. Selmi, Milan (Italie), L. Semerano, Bobigny (France), A. Sepriano, Lisbonne (Portugal), J. Sibilia, Strasbourg (France), C. Sordet, Strasbourg (France), M. Soubrier, Clermont-Ferrand (France), Z. Szekanecz, Debrecen (Hongrie), T. Thomas, Saint-Etienne (France), A. Tournadre, Clermont-Ferrand (France), M.-E. Truchetet, Bordeaux (France), O. Vittecoq, Rouen (France), H.K. Zeidler, Hanovre (Allemagne) Revue du Rhumatisme (ISSN 1169-8330) 2023 (volume 90) Un an ; 6 numéros. Voir tarifs d’abonnements sur www.elsevier-masson.fr/REVRHU Adresser commande et paiement à Elsevier Masson SAS, Service Abonnements, 65, rue Camille-Desmoulins, 92442 Issy-les-Moulineaux cedex : paiement par chèque, carte de crédit (CB, MasterCard, EuroCard ou Visa : indiquer le n° et la date d’expiration de la carte, le cryptogramme et signer) ou par virement : CIC SAINT AUGUSTIN GCE SUD, IBAN : FR76 3006 6109 4700 0100 3450 143. Les abonnements sont mis en service dans un délai de 4 semaines après réception du paiement. Ils partent du premier numéro de l’année. Les numéros de l’année et les volumes antérieurs doivent être commandés à l’éditeur. Les réclamations pour les numéros non reçus doivent parvenir dans un délai maximal de 6 mois après la parution. Expédition par voie aérienne incluse. Responsable de production éditoriale - E-mail : REVRHU-gjp@elsevier.com Dir. Commercial France - Head of Content Solutions - Monika Giergielewicz. E-mail : m.giergielewicz@elsevier.com Partenariats et Suppléments - Claire Ebersold - Tél. : (33) 01 71 16 51 14, e-mail : c.ebersold@elsevier.com Publicité - Nicolas Zarjevski - Tél. : (33) 01 71 16 51 38, e-mail : n.zarjevski@elsevier.com Abonnements - Tél. : (33) 01 71 16 55 99. Fax : (33) 01 71 16 55 77. http://www.em-consulte.com/infos Éditeur - Pascal Léger Directeur de la publication - Thierry Schaeverbeke Les modalités d’abonnement, les recommandations aux auteurs, les sommaires de chaque numéro ainsi que les résumés des articles publiés dans cette revue sont disponibles sur le site internet d’Elsevier France : www.em-consulte.com Imprimé en France par Dupliprint, 733 rue Saint Léonard, 53100 Mayenne. CPPAP : 1223 T 81364 Dépôt légal à parution ISSN : 1169-8330

© 2023 Société Française de Rhumatologie. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. Société par actions simplifiée à associé unique, au capital social de 47 275 384 € - Associé unique : Elsevier Holding France SAS, Président : Daniel Rodriguez - Siège social : 65, rue Camille-Desmoulins, 92130 Issy-les-Moulineaux. - RCS Nanterre 542 037 031 Cette revue et les contributions individuelles qu’elle contient sont protégées par le droit d’auteur et les dispositions suivantes s’appliquent à leur utilisation, outre les éventuelles conditions de licence Creative Commons ou d’autres licences d’utilisateur que l’éditeur peut appliquer à un article individuel : Photocopies Les simples photocopies d’articles isolés sont autorisées pour un usage privé, dans la mesure où les lois nationales relatives au copyright le permettent. L’autorisation de l’éditeur n’est pas requise pour la photocopie d’articles publiés sous licence CC BY ni pour les photocopies réalisées à des fins non commerciales conformément à toute autre licence d’utilisateur appliquée par l’éditeur. L’autorisation de l’éditeur et le paiement de redevances sont obligatoires pour toutes les autres photocopies, y compris les copies multiples ou systématiques, les copies effectuées à des fins promotionnelles ou de publicité, la revente ou toute autre forme de distribution de documents. Des tarifs spéciaux sont disponibles pour les institutions d’enseignement qui souhaitent faire des photocopies à des fins non commerciales d’enseignement. Les personnes peuvent obtenir les autorisations nécessaires et payer les redevances correspondantes auprès du Centre français d’exploitation du droit de la copie (20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris, France). Œuvres dérivées Les abonnés sont autorisés à effectuer des copies des tables des matières ou à établir des listes d’articles comprenant des extraits pour un usage interne à l’intérieur de leurs institutions ou entreprises. A l’exclusion des articles publiés sous licence CC BY, l’autorisation de l’éditeur est requise pour toute revente ou divulgation en dehors de l’institution ou de l’entreprise abonnée. Pour les articles accessibles par abonnement ou publiés sous licence CC BY-NC-ND, l’autorisation de l’éditeur est requise pour toutes autres œuvres dérivées, y compris les compilations et les traductions. Stockage ou utilisation À l’exception de ce qui est indiqué ci-dessus ou de ce qui peut être prévu dans une licence d’utilisateur applicable, aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée dans un système de sauvegarde ou transmise sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, électronique, mécanique, par photocopie, enregistrement ou autre, sans l’autorisation préalable de l’éditeur. Autorisations Pour obtenir des informations sur la manière d’obtenir des autorisations, veuillez visiter la page www.elsevier.com/permissions. Vous pouvez envoyer vos demandes à l’adresse permissionsfrance@elsevier.com. Droits conservés des auteurs Les auteurs peuvent bénéficier de droits supplémentaires sur leurs articles tels que définis dans leur contrat avec l’éditeur (plus d’information sur la page http://www.elsevier.com/authorsrights). Avertissement La responsabilité de l’éditeur ne saurait en aucune façon être engagée pour tout préjudice et/ou dommage aux personnes et aux biens, que cela résulte de la responsabilité du fait des produits, d’une négligence ou autre, ou de l’utilisation ou de l’application de tous produits, méthodes, instructions ou idées contenus dans la présente publication. En raison de l’évolution rapide des sciences médicales, l’éditeur recommande qu’une vérification extérieure intervienne pour les diagnostics et la posologie. Bien que toutes les publicités insérées dans cette revue soient supposées être en conformité avec les standards éthiques et médicaux, l’insertion de publicités dans ce journal ne constitue aucune garantie ou reconnaissance de qualité ou de la valeur d’un produit ou des déclarations faites par le producteur de celui-ci à propos de ce produit. ScienceDirect Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com Les instructions aux auteurs sont accessibles sur le site http://ees.elsevier.com/revrhu Les compléments électroniques disponibles pour votre revue sont identifiés par les pictogrammes ci-dessous. Le logo CrossMark ne correspond pas à un complément électronique : en cliquant sur le logo, le lecteur connait le stade du document lu. Image Description Image Description Podcast Cas clinique Vidéo/Animation Article bilingue Autoévaluation Stade ou version du document Informations supplémentaires (documents patients, légaux, iconographie, arbre décisionnel…) Information environmental / Environmental information Origine du papier / Paper origin Allemagne / Germany Pourcentage des fibres recyclées / Percentage recycled fibre 0% Certification des fibres / fibre certification PEFC, FSC Eutrophisation de l’eau / water eutrophication 49 g/t

Pour redonner le mouvement 1. Résumé des Caractéristiques du Produit Simponi®. 2. HAS. Avis de la Commission de la Transparence Simponi®. 6 Octobre 2021. * Pour des informations complètes sur la conservation du produit, consultez le RCP. 23/04/62222050/PM/003 - FR-GOL-01033 - Juin 2023 • Rechercher une tuberculose active ou latente chez tous les patients avant le début du traitement. Surveillance attentive au regard des infections y compris la tuberculose avant, pendant et après le traitement. • Contre-indiqué en cas de tuberculose active ou d’autres infections sévères telles que sepsis, infections opportunistes, et d’insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Conditions de prescription et de délivrance : Liste I – Médicament soumis à prescription initiale hospitalière. Prescription initiale et renouvellement réservés aux spécialistes en rhumatologie, médecine interne ou en dermatologie. Remboursement par la Sécurité Sociale à 65 %. Non pris en charge par l’assurance maladie : - dans la polyarthrite rhumatoïde active, sévère et évolutive chez les adultes non traités auparavant par le méthotrexate. - dans l’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire. Agréé à l’usage des Collectivités. Médicament d’exception (prescription en conformité avec la Fiche d’Information Thérapeutique). Avant de prescrire, pour des informations complètes, veuillez consulter le RCP disponible en flashant ce QR code : ou directement sur le site internet : http://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr, ainsi que le document relatif aux Mesures Additionnelles de Réduction du Risque (MARR) disponible sur notre site officiel MSD France. Avant de prescrire, consultez la place dans la stratégie thérapeutique sur le site www.has-sante.fr Spondylarthrite ankylosante Active sévère chez les adultes qui n’ont pas répondu de manière adéquate à un traitement conventionnel. Spondyloarthrite axiale non radiographique Active sévère de l’adulte avec des signes objectifs d’inflammation, se traduisant par un taux élevé de protéine C réactive (CRP) et/ou de signes visibles à l’imagerie par résonance magnétique (IRM), en cas de réponse inadéquate ou d’intolérance aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Rhumatisme psoriasique Actif et évolutif chez les adultes, lorsque la réponse à un précédent traitement de fond antirhumatismal (DMARD) a été inadéquate, seul ou en association avec le méthotrexate. Polyarthrite rhumatoïde Active, modérée à sévère chez les adultes, en association avec le méthotrexate, lorsque la réponse aux traitements de fond antirhumatismaux (DMARD), y compris le méthotrexate, a été inadéquate. Efficacité rapide et maintenue 1 Conservation à température ambiante (25°C max.) pendant 30 jours 1 * 1 injection par mois à la même date chaque mois 1

À vos côtés Plusieurs manifestations, une solution Avec un recul documenté pour témoigner de son expérience : (2) Pour soulager les symptômes de vos patients depuis plus de 5 ans† Un développement clinique démarré il y a + de 10 ans▲ + de 100 essais cliniques réalisés dans le monde ▲ Patient's global assessment + de 700 000 patients traités par Cosentyx® dans le monde# 243462 - 22/07/63549069/PM/016 - Octobre 2022 - Copyright Novartis Pharma SAS Médicament d’exception : prescription dans le respect des termes de la FIT Conditions de prescription et de délivrance Liste I. Médicament soumis à prescription initiale hospitalière annuelle. Prescription initiale et renouvellement réservés aux spécialistes en dermatologie, en rhumatologie, en médecine interne ou en pédiatrie. Médicament d’exception, remboursement Séc. Soc. à 65 % et Agréé Collect. selon la procédure des médicaments d’exception dans les indications psoriasis en plaques de l’adulte, psoriasis en plaques modéré à sévère chez l’enfant et l’adolescent à partir de 6 ans, rhumatisme psoriasique, spondylarthrite ankylosante et spondyloarthrite axiale non radiographique. Non remboursable et non agréé aux collectivités à la date de juillet 2022 (demande d’admission à l’étude) pour l’arthrite juvénile liée à l’enthésite et l’arthrite juvénile psoriasique. Déclarez immédiatement tout effet indésirable suspecté d’être dû à un médicament à votre Centre régional de pharmacovigilance (CRPV) ou sur www.signalement-sante.gouv.fr. Pour une information complète, se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit Cosentyx® qui est disponible sur la base de données publique du médicament à l’adresse suivante : http://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr. * Citation du patient, ne constitue pas une déclaration d’efficacité ; † Obtention de l’AMM initiale de Cosentyx® en date du 15 janvier 2015 ; ▲ Date de début de la première étude clinique dans le psoriasis en plaques : février 2007 ; # Toutes indications confondues. 1. Résumé des Caractéristiques du Produit Cosentyx®. 2. Données internes du Laboratoire Novartis. À vos côtés Rhumatisme psoriasique Cosentyx® est indiqué dans le traitement du rhumatisme psoriasique actif chez l’adulte, seul ou en association avec le méthotrexate (MTX), lorsque la réponse aux traitements de fond antirhumatismaux (DMARDs) antérieurs a été inadéquate. (1) Spondyloarthrite axiale (SpAax) Spondyloarthrite axiale non radiographique (SpAax-nr) Cosentyx® est indiqué dans le traitement de la spondyloarthrite axiale non radiographique active chez l’adulte avec des signes objectifs d’inflammation, se traduisant par un taux élevé de protéine C-réactive (CRP) et/ou des signes visibles à l’imagerie par résonance magnétique (IRM), en cas de réponse inadéquate aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). (1) Spondylarthrite ankylosante (SA, spondyloarthrite axiale radiographique) Cosentyx® est indiqué dans le traitement de la spondylarthrite ankylosante active, chez l’adulte en cas de réponse inadéquate au traitement conventionnel. (1) Arthrite juvénile idiopathique (AJI) Arthrite juvénile liée à l’enthésite Cosentyx®, seul ou en association avec le méthotrexate (MTX), est indiqué dans le traitement de l’arthrite juvénile active liée à l’enthésite chez les patients âgés de 6 ans et plus en cas de réponse insuffisante ou d’intolérance au traitement conventionnel. (1) Arthrite juvénile psoriasique Cosentyx®, seul ou en association avec le méthotrexate (MTX), est indiqué dans le traitement de l’arthrite juvénile psoriasique active chez les patients âgés de 6 ans et plus en cas de réponse insuffisante ou d’intolérance au traitement conventionnel. (1) Non remboursable et non agréé aux collectivités à la date de juillet 2022 (demande d’admission à l’étude) pour l’arthrite juvénile liée à l’enthésite et l’arthrite juvénile psoriasique. Avant de prescrire, consultez la place de Cosentyx® dans la stratégie thérapeutique sur www.has-sante.fr.

36e Congrès Français de Rhumatologie Paris, 10 au 12 décembre 2023 Président SCHAEVERBEKE Thierry Sessions scientifiques ALLANORE Yannick, BERTIN Philippe, CARVAJAL ALEGRIA Guillermo, CHAPURLAT Roland, DAIEN Claire, DARRIEUTORT LAFFITE Christelle, DEVAUCHELLE PENSEC Valérie, GERVAIS Elisabeth, GRIFFOUL ESPITALIER Isabelle, GUGGENBUHL Pascal, JAVIER Rose-Marie, NOEL Eric, ROUX Christian, RUYSSEN WITRAND Adeline, SCHAEVERBEKE Thierry, SELLAM Jérémie, SORDET Christelle, THOMAS Thierry, VERHOEVEN Frank, VITTECOQ Olivier Sessions de formation médicale continue (dialogues, mises au point, ateliers, controverses) BEAUVAIS Catherine, BRIERE Claire, COIFFIER Guillaume, CORTET Bernard, DADOUN Sabrina, DAHAN Etienne, DERNIS Emmanuelle, DIXNEUF Véronique, GAUD LISTRAT Véronique, GROSS Jimmy, HACQUARD BOUDER Cécile, HECQUET Sophie, LE GOUX Patrick, LELLOUCHE Henri, MARTY Marc, NOEL Eric, PERDRIGER Aleth, SENBEL Eric, VARACHE DAVENAS Sophie, VEILLARD Eric, VERGNE SALLE Pascale Quoi de neuf ? Prothèse de genou douloureuse ZAUDERER Jennifer Horton, épargne cortisonique et PPR DEVAUCHELLE PENSEC Valérie La PR pré clinique : les arguments pour dépistage et prise en charge DAIEN Claire Conférences d’actualités SARAUX Alain, PHAM Thao et MAILLET Bernard Sujets d’avenir RICHETTE Pascal Comité d’organisation Président du congrès : SARAUX Alain Vice-président du congrès : PHAM Thao, MAILLET Bernard Comité : SCHAEVERBEKE Thierry, EGGER Sylvie, FLIPO René-Marc, WENDLING Daniel

M-FR-00006830-1.0 - 22/07/69107620/PM/004 - SC V04/22 - Établi en Octobre 2022. MTX : Méthotrexate ; SC : Sous-cutané. 1. Résumé des Caractéristiques du Produit RoACTEMRA®. CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS DE POLYARTHRITE RHUMATOÏDE ACTIVE, MODÉRÉE À SÉVÈRE 1 UN RECUL CLINIQUE DE PLUS DE 10 ANS Le choix RoACTEMRA® RoACTEMRA® 162 mg/mL, solution injectable en seringue PRÉREMPLIE et en STYLO PRÉREMPLI (ACTPen®) Formes SOUS-CUTANÉES RoACTEMRA® est indiqué pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde (PR) active, modérée à sévère, chez les patients adultes : – En association au méthotrexate (MTX) en cas de : - réponse inadéquate ou intolérance à au moins un traitement de fond (DMARDs) - réponse inadéquate ou intolérance à au moins un antagoniste du facteur de nécrose tumorale (anti-TNF) ; – En monothérapie en cas d’intolérance au MTX, ou lorsque la poursuite du traitement par MTX est inadaptée chez ces patients. Il a été montré que RoACTEMRA®, en association avec le méthotrexate, réduit le taux de progression des dommages structuraux articulaires mesurés par radiographie et améliore les capacités fonctionnelles.1 Avant de prescrire, consultez la place dans la stratégie thérapeutique sur www.has-sante.fr. RoACTEMRA® SC seringue préremplie et stylo prérempli (ACTPen®) : Liste I. Médicament soumis à une prescription initiale hospitalière annuelle. Prescription réservée aux spécialistes en rhumatologie ou en médecine interne. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement. Médicament d’exception. Agréés aux collectivités et remboursés à 65% par la Sécurité Sociale selon la procédure des médicaments d’exception. Médicament d’exception. Respecter la fiche d’information thérapeutique. Pour une information complète, consultez le Résumé des Caractéristiques du Produit sur la base de données publique des médicaments en flashant ce QR code : ou directement sur le site internet http://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr. Les mentions légales sont également disponibles en allant sur : http://roactemra.roche.fr AMM en date du 16 janvier 2009.

Immunologie et inflammation : O.115 - O.120 .............................................................. A92 Os métabolique : O.121 - O.126 ............................. A96 Maladies autoimmunes et vascularites : O.127 - O.132 .............................................................. A100 Pathologie rachidienne : O.133 - O.138 ............... A103 Rhumatologie, formation et pédagogie : O.139 - O.143 .............................................................. A107 Spondyloarthrites : O.144 - O.149 ......................... A110 Posters électroniques (PE.001 – PE.373) Polyarthrite rhumatoïde : PE.001 – PE.073 ......... A114 Spondyloarthrites : PE.074 – PE.118 ..................... A162 Maladies autoimmunes et vascularites : PE.119 – PE.164 .......................................................... A199 Immunologie et inflammation : PE.165– PE.170 ........................................................... A229 Epidémiologie & mesures de santé perçue (PRO) : PE.171 – PE.195 ............................................ A232 Arthrose : PE.196 – PE.222 ....................................... A247 Pathologies microcristallines : PE.223 – PE.238 ..... A261 Infections ostéo-articulaires : PE.239– PE.252 ..... A269 Os métabolique : PE.253 – PE.274 ......................... A277 Onco-rhumatologie : PE.275 – PE.279 ................... A290 Pathologie rachidienne : PE.280 – PE.294 ........... A293 Pathologie musculo-tendinoligamentaire : PE.295 – PE.308 .......................................................... A301 Pharmacologie et Thérapeutiques : PE.309 – PE.322 .......................................................... A308 Rhumatologie de l’enfant et de l’adolescent : PE.323 – PE.334 .......................................................... A316 Rhumatologie du sujet âgé : PE.335 – PE.342 ..... A322 Douleur : PE.343 – PE.353 ........................................ A326 Imagerie et analyse d’images : PE.354 – PE.357 .......................................................... A331 Education Thérapeutique : PE.358 – PE.360 ........ A334 Maladies autoinflammatoires et maladies rares : PE.361 – PE.365 .......................................................... A335 Biothérapies, rhumatismes inflammatoires chroniques : PE.366 – PE.373 .................................. A339 Conférence d’actualité Actualités des antimalariques – intérêts des dosages sériques C. Richez ........................................................................ A1 Communications plénières par jour (P.01 – P.11) Dimanche : P.01 – P.03 .............................................. A9 Lundi : P.04 – P.07 ...................................................... A11 Mardi : P.08 – P.11 ...................................................... A14 Communications orales par thématiques (O.001 - O.149) DIMANCHE Douleur : O.001 - O.006 ............................................ A18 Pathologies microcristallines : O.007 - O.012 ..... A21 Polyarthrite rhumatoïde : O.013 - O.018 .............. A24 Epidémiologie et mesures de santé perçue (PRO) : O.019 - O.024 ................................................ A29 Imagerie et analyse d’images : O.025 - O.030 ..... A33 Infections ostéo-articulaires : O.031 - O.036 ....... A37 LUNDI Pathologie musculo-tendino-ligamentaire : O.037 - O.042 .............................................................. A41 Rhumatologie de l’enfant et de l’adolescent : O.043 - O.048 .............................................................. A44 Rhumatologie du sujet âgé : O.049 - O.054 ........ A48 Maladies autoinflammatoires et maladies rares : O.055 - O.060 .............................................................. A52 Os métabolique : O.061 - O.066 ............................. A56 Polyarthrite rhumatoïde : O.067 – O.072 ............. A59 Biothérapies, rhumatismes inflammatoires chroniques : O.073 - O.078 ...................................... A64 Education Thérapeutique : O.079 - O.084 ............ A68 Onco-rhumatologie : O.085 - O.090 ....................... A71 Spondyloarthrites : O.091 - O.096 ......................... A75 MARDI Pharmacologie et thérapeutiques : O.097 – O.102 ............................................................. A80 Arthrose : O.103 - O.108 ........................................... A84 Biothérapies, rhumatismes inflammatoires chroniques et Syndrome Sjögren : O.109 – O.114 ............................................................. A88 Volume 90 No supplément 1 Décembre Sommaire

Actualités des antimalariques – intérêts des dosages sériques Christophe Richez1,2 1. Université de Bordeaux, CNRS, ImmunoConcEpT, UMR 5164, 33000 Bordeaux, France 2. CHU de Bordeaux, service de rhumatologie, centre de référence des maladies auto-immunes et auto-inflammatoires rares RESO, 33000 Bordeaux, France Correspondance : Christophe Richez, CHU de Bordeaux, service de rhumatologie, centre de référence des maladies auto-immunes et auto-inflammatoires rares RESO, 33000 Bordeaux, France. christophe.richez@chu-bordeaux.fr Mots clés Hydroxychloroquine Lupus systémique Dosage sanguin Adhérence Toxicité cumulative Résumé Le dosage de l'hydroxychloroquine (HCQ) peut être effectué facilement par chromatographie liquide de haute performance à partir d'un prélèvement sanguin. Les premières études sur son intérêt remontent aux années 1990 dans la polyarthrite rhumatoïde (PR). Il est alors observé une variabilité interindividuelle des concentrations sanguines de l'HCQ, avec une corrélation entre concentration sanguine, efficacité et tolérance. Au début des années 2000, des recherches sur l'intérêt de ce dosage ont montré que des concentrations sanguines basses étaient associées, à l'instar de la PR, à l'activité clinique du lupus systémique. L'essai PLUS a étudié l'intérêt d'augmenter les doses prescrites d'HCQ chez les patients avec une concentration sanguine basse, mais n'a pas montré que cette augmentation permettait une réduction des poussées. Plus intéressant, la seule information auprès du patient d'une concentration sanguine insuffisante de l'HCQ semblait permettre une autocorrection par celui-ci, suggérant surtout un problème d'adhésion au traitement, plus que de dose prescrite. Des études ultérieures ont renforcé cette observation, liant des taux bas d'HCQ à une mauvaise adhésion thérapeutique et à un risque de développement de séquelles de la maladie. Cette non-adhérence est multifactorielle : crainte des effets secondaires de l'HCQ, impression d'inutilité de ce traitement, ou non-acceptation de la maladie. L'HCQ expose à de rares effets secondaires, notamment une rétinopathie, complication la plus redoutée. Une surveillance ophtalmologique est recommandée, mais l'utilisation du dosage sanguin pourrait aider à déterminer la « juste » dose pour chaque patient. Le dosage sanguin de l'HCQ est donc un atout supplémentaire pour un meilleur suivi des patients, permettant d'évaluer l'adhérence au traitement, d'éviter d'inutiles escalades thérapeutiques et de prévenir des surdosages pourvoyeurs de complications. Accepté le 6 octobre 2023 Disponible sur internet le : 11 octobre 2023 tome 90 > n8S1 > décembre 2023 10.1016/j.rhum.2023.10.002 © 2023 Société Française de Rhumatologie. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. A1 Conférence d'actualité Revue du rhumatisme 2023; 90: A1–A5 en ligne sur /on line on www.em-consulte.com/revue/revrhu www.sciencedirect.com

Dans le cadre de cet article, nous ne parlerons que de l'hydroxychloroquine (HCQ) car le dosage sérique de la chloroquine n'est disponible pas en routine et, de toute façon, cette molécule n'est plus produite en France depuis plusieurs mois par aucun laboratoire. Vous pouvez toujours éventuellement l'obtenir auprès des pharmacies hospitalières mais sous la forme de phosphate de chloroquine, en sachant que 160 mg de phosphate de chloroquine correspondent à 100 mg de chloroquinebase [1]. Un article récent dans une monographie de la Revue du Rhumatisme consacrée aux connectivites rares a tenté de résumer l'actualité de l'HCQ [2]. Les nombreux bénéfices de la molécule, notamment dans le lupus systémique, y sont soulignés, mais cet article tente surtout de rassurer les cliniciens vis-à-vis de problèmes de tolérance évoqués jusque sur les plateaux de télévision pendant la crise du COVID-19. Il s'agit des craintes concernant des troubles du rythme, mais aussi de l'alerte de l'agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) sur un éventuel risque d'utilisation de cette molécule lors d'une grossesse. Les dernières recommandations de l'EULAR sur la prise en charge du lupus systémique y sont aussi évoquées car elle propose de n'utiliser l'HCQ qu'à la dose de 5 mg/kg de poids réel/jour pour éviter le développement d'une rétinopathie. On peut donc considérer que nombre de nos patients prenant 400 mg/j d'HCQ sont surdosés. Dans ce nouvel article consacré à l'actualité des antimalariques, la Société française de rhumatologie a souhaité en savoir plus sur le dosage sanguin de l'HCQ, ce qui permet de nouveau d'aborder cette notion de risque de surdosage. Comment doser l'hydroxychloroquine ? Ce dosage est relativement simple à réaliser par chromatographie liquide de haute performance (HPLC) à partir d'un prélèvement sanguin de 5 mL, sur tube EDTA ou héparinate de lithium dans le sang total ou sur tube sec dans le sérum. On préférera toutefois le dosage sur sang total que sérique car ce dernier semble moins reproductible [3,4]. Cette technique HPLC est utilisée pour le dosage de nombreux médicaments hospitaliers, et donc normalement disponible dans la plupart des hôpitaux. Lorsque le patient est exposé à l'HCQ depuis plusieurs semaines, et donc à l'état d'équilibre, le prélèvement peut être effectué sans contrainte horaire par rapport à la dernière prise. On précisera au laboratoire la posologie, l'heure de la dernière prise et la date de début de traitement. Le dosage se fait le plus souvent en milieu hospitalier, lors du passage du patient en consultation ou hospitalisation, mais peut-être aussi réalisé en externe. Les résultats sont fournis le plus souvent en 15 jours. Cet examen, si réalisé en externe, coûtera 47 euros, non remboursable à ma connaissance. Quel intérêt de doser l'hydroxychloroquine ? Les travaux sur le dosage de l'HCQ en rhumatologie remontent aux années 1990, dans la polyarthrite rhumatoïde (PR) [5–7]. Keywords Hydroxychloroquine Systemic lupus Blood level measurement Adherence Cumulative toxicity Summary News on anti-malarials – benefits of blood levels Hydroxychloroquine (HCQ) blood level can be easily measured through high-performance liquid chromatography from a blood sample. The earliest studies on its significance date back to the 1990s for rheumatoid arthritis (RA). At that time, an interindividual variability in blood concentrations of HCQ was observed, with a correlation between blood concentration, efficacy, and tolerance. In the early 2000s, research on the value of this dosing showed that low blood concentrations were associated, as with RA, with the clinical activity of systemic lupus. The PLUS trial investigated the benefit of increasing prescribed doses of HCQ in patients with low blood concentration but did not show that this increase led to a reduction in flare-ups. Interestingly, merely informing the patient of an insufficient blood concentration of HCQ seemed to allow selfcorrection by the patient, suggesting primarily an adherence issue to the treatment rather than the prescribed dose. Subsequent studies reinforced this observation, linking low HCQ levels to poor therapeutic adherence and a risk of developing disease damages. This non-adherence is multifactorial: fear of HCQ side effects, the impression of the treatment's futility, or non-acceptance of the disease. HCQ has rare side effects, notably retinopathy, the most dreaded complication. Ophthalmological monitoring is recommended, but the use of blood dosing could help determine the "right'' dose for each patient. Blood dosing of HCQ is, therefore, an added asset for better patient monitoring, allowing for the evaluation of treatment adherence, avoiding unnecessary therapeutic escalations, and preventing overdoses leading to complications. C. Richez tome 90 > n8S1 > décembre 2023 A2 Conférence d'actualité

Une grande variabilité interindividuelle des concentrations sanguines a alors été mise en évidence, ainsi qu'une corrélation entre la concentration sanguine, l'efficacité et même la tolérance [8]. C'est en France, et plus précisément à la Pitié Salpetrière, que l'intérêt du dosage sanguin de l'HCQ dans le lupus systémique a été étudié au début des années 2000. Nathalie Costedoat-Chalumeau et ses collègues ont montré chez 143 patients lupiques traités par 400 mg/j d'HCQ depuis au moins 6 mois, que les concentrations sanguines basses étaient associées à une plus forte activité du lupus et à un risque de poussée dans les 6 mois. Un seuil de 1000 ng/mL semblait optimal pour prévenir une poussée [9]. Ce travail a motivé la réalisation d'une étude prospective multicentrique en double aveugle (Plaquenil Lupus Systemic [PLUS] study) qui s'intéressait à l'intérêt d'adapter la dose d'HCQ prescrite en fonction du dosage sanguin [10]. Cette étude a inclus 573 patients atteints d'un lupus systémique (avec une maladie stable et un SELENA/SLEDAI 12) traitée par HCQ depuis au moins 6 mois. Les patients avec un dosage sanguin entre 100 et 750 ng/mL d'HCQ étaient randomisés en 2 groupes : soit poursuite de l'HCQ à la même dose, soit augmentation de la dose prescrite. Le critère principal était le nombre de poussées durant les 7 mois de suivi. Cent soixante et 11 patients ont été randomisés et suivis pendant 6 mois. Le taux de poussée s'est avéré similaire dans les 2 groupes (25 % dans le groupe même dose versus 27,6 % dans le groupe avec augmentation de la dose). Plus intéressant, l'étude a montré une augmentation significative du taux d'HCQ entre le moment de l'inclusion (où les patients 750 ng/mL étaient identifiés) et leur randomisation dans un des 2 bras (quelques jours donc après qu'on les ait informés que leur taux sanguin d'HCQ était insuffisant). Pour les auteurs de ce travail, il est possible que des concentrations plus élevées d'HCQ n'apportent aucun bénéfice supplémentaire chez des patients avec un lupus déjà contrôlé. Mais, ces auteurs semblent privilégier une autre explication, à savoir que les concentrations basses sont un marqueur de mauvaise adhésion non seulement à l'HCQ, et que la seule information d'un dosage insuffisant semble permettre une correction par le patient luimême [3]. Cette observation sur un probable problème d'adhésion a motivé un travail complémentaire, toujours par la même équipe [11]. En effet, parmi les populations étudiées, les auteurs avaient remarqué des patients avec une concentration indétectable. Pour eux, parce que la demi-vie de l'HCQ est d'au moins 5 jours, ces patients ne prenaient plus leur traitement depuis plusieurs jours. Dans ce travail, sur 203 patients lupiques, 8 patients avaient totalement arrêté l'HCQ et 6 ne le prenaient que très épisodiquement (une à deux fois/semaine), depuis en moyenne 17 mois. Leur concentration sanguine moyenne d'HCQ était de 26 ng/mL, et même indétectable chez ceux ayant arrêté. Une piètre adhérence avait déjà été évoquée par le médecin les prenant en charge chez 5 des 14 patients, mais les patients avaient nié ne pas prendre leur traitement. Étonnamment, les patients poursuivaient la surveillance ophtalmologique de la toxicité cumulative rétinienne de l'HCQ. Les barrières à l'adhérence semblaient se résumer à une crainte des effets secondaires des traitements, notamment la toxicité rétinienne, une mauvaise tolérance digestive, une impression d'inutilité du traitement (car un oubli ne se traduit pas par une poussée immédiate) et enfin une mauvaise acceptation de la maladie chronique. La bonne nouvelle de cette étude vient du fait qu'une fois informée de la mauvaise adhérence, une discussion avec le patient permet souvent une correction, avec un bien meilleur contrôle sanguin à distance. Des résultats similaires ont été rapportés, toujours en France, dans le lupus cutané [12]. Là encore, nos collègues dermatologues ont étudié l'intérêt d'augmenter la dose d'HCQ prescrite pour atteindre un meilleur dosage sanguin (> 750 ng/mL), mais cette fois en ouvert, sans bras contrôle [13]. Leur étude sur 34 patients atteints d'un lupus cutané réfractaire a permis de montrer une amélioration des lésions cutanées. Il est toutefois possible que la seule mention d'un dosage sanguin faible ait permis d'alerter les patients sur leur mauvaise prise d'HCQ, et ainsi permis une amélioration quelle que soit la dose prescrite. Ces résultats français ont été confirmés en dehors de nos frontières, avec notamment une étude de l'équipe de Michelle Pétri sur 686 patients [14]. Ce travail montre une association entre les taux sanguins et l'activité de la maladie, mais aussi l'amélioration au fur et à mesure des dosages et la discussion qui s'ensuit. Une autre interprétation a été suggérée, avec des patients plus prévoyants et améliorant leur prise d'HCQ surtout les quelques jours avant la consultation [3]. Cette étude fournissait un autre résultat intéressant avec un taux de vitamine D abaissé chez les patients avec les taux d'HCQ les plus bas, ce qui suggère que les patients sont globalement moins adhérents et ne prennent donc pas non plus leur supplémentation vitaminique (et donc peutêtre aussi leurs corticoïdes, et plus embêtant leur immunosuppresseur). Un dosage sanguin bas pourrait alors être le reflet d'une mauvaise adhérence à l'ensemble de la prise en charge du lupus, avec donc un risque de reprise d'activité de la maladie et de poussée, au-delà de la seule privation de l'effet bénéfique de l'HCQ. Une autre étude américaine a montré que seulement 1/ 3 des adolescents ou jeunes patients lupiques étaient suffisamment adhérents à l'HCQ. Il existait dans cette étude une bonne corrélation entre le dosage et les quantités de médicaments retirés en pharmacie [15]. Une étude collaborative internationale [16] a évalué la nonadhérence chez 305 patients lupiques en poussée en utilisant le dosage sanguin et des questionnaires (MASRI ou MMAS). Le dosage a permis d'identifier que 18,4 % des patients étaient sévèrement non-adhérents. En analyse multivariée, le jeune âge, la non-utilisation de corticoïdes, un indice de masse corporelle plus élevé et le fait d'être au chômage étaient associés à la non-adhérence évaluée sur le dosage sanguin. Les questionnaires permettaient de classer 39,9 % des patients comme Revue du rhumatisme 2023; 90: A1–A5 tome 90 > n8S1 > décembre 2023 A3 Conférence d'actualité

non-adhérents. Les corrélations entre l'adhérence évaluée par les questionnaires, par le dosage sanguin ou par l'évaluation du médecin étaient modérées. L'activité de la maladie lupique et la survenue de poussée exposent le patient au risque de développer des séquelles définitives. Un dosage sanguin bas de l'HCQ, parce qu'associé à un risque de reprise d'activité et de poussée, pourrait donc favoriser le développement de complications du lupus. Une étude récente à partir de 660 patients de la cohorte SLICC a ainsi montré que des taux compatibles avec une non-adhérence sévère étaient associés à un rapport de risque (HR) de 3,32 (1,78–6,28) de poussée lupique, de 4,26 (1,40–13) de séquelles précoces et de 5,31 (1,3–20,4) de mortalité à 5 ans [17]. Un autre travail récent coréen retrouve cette association entre un faible taux sanguin d'HCQ et le risque de développer une néphrite lupique et des séquelles [18]. Un faible taux sanguin d'HCQ est aussi associé à un risque d'évènements thrombotiques [19]. La plupart de ces études a fait l'objet d'une méta-analyse [20]. Les auteurs ont rapporté un risque 3 fois plus élevé de nonadhérence chez les patients avec de faibles niveaux de HCQ (OR 2,95 ; p< 0,001). Le score moyen SLEDAI était de 3,14 points plus élevé dans le groupe ayant des niveaux d'HCQ en dessous du seuil thérapeutique. Parmi 1223 patients, ceux ayant des niveaux de HCQ 750 ng/mL avaient un risque 58 % plus faible de maladie active. Intérêt du dosage sanguin pour prévenir des effets secondaires Des travaux sur des dosages sanguins effectués au cours des 3 premières semaines de prescription de l'HCQ dans la PR avaient montré une association avec des manifestations indésirables gastro-intestinales [8]. Ce même travail suggérait des concentrations sanguines plus élevées d'HCQ chez les patients signalant des problèmes oculaires comparativement à ceux ne signalant pas d'événements indésirables ophtalmiques. Toutefois, aucun élément dans ce travail ne permettait de dire qu'il s'agissait de signes de rétinopathie, chez ces patients exposés depuis peu à l'HCQ. C'est un élément important car la rétinopathie reste la complication la plus redoutée lors d'une exposition au long cours à l'HCQ. Un suivi ophtalmologique régulier est recommandé afin de la dépister au stade infraclinique. La dose d'HCQ administrée est également importante pour éviter cet effet secondaire. Des études récentes ont suggéré qu'une dose supérieure à 5 mg/kg/j pourrait augmenter le risque de rétinopathie [21]. À l'inverse une dose inférieure à 5 mg/kg/j pourrait exposer à une reprise d'activité de la maladie lupique [22–24]. Il y a donc débat sur la dose à prescrire, et l'utilisation du dosage sanguin pourrait permettre de réconcilier tout le monde en permettant de prescrire la juste dose [25]. En effet, pour l'équipe de Michelle Petri, les taux sanguins d'HCQ permettent de prédire le développement de rétinopathie, avec une association statistique chez les patients avec les concentrations d'HCQ les plus élevées [26]. La posologie pourrait donc être baissée pour éviter une toxicité, notamment ophtalmologique, lorsque le taux est élevé (> 1200 ng/mL) [27,28]. Du fait du tropisme de l'HCQ pour les tissus pigmentés, il existe aussi avec l'HCQ un risque cutané de coloration ardoisée (sans gravité autre qu'esthétique). Une étude française sur 24 pigmentations induites comparées à 547 témoins [29] a permis de montrer une apparition des lésions après une durée médiane de 6,2 ans et une dose médiane de 720 g. Ces lésions apparaissaient le plus souvent en regard de régions soumis à des traumatismes, notamment la face antérieure des jambes, mais aussi les bras, et plus rarement au niveau muqueux ou unguéale. Les auteurs retrouvaient une association significative avec la prise d'anti-agrégant plaquettaire, d'anticoagulant et donc avec un taux sanguin d'HCQ élevé. Enfin, le dosage sanguin paraît séduisant pour adapter la dose prescrite d'HCQ chez les insuffisants rénaux, et ainsi éviter certaines complications. Rappelons que l'insuffisance rénale augmente le risque de rétinopathie à l'HCQ [30–32] et que la surveillance ophtalmologique doit être renforcée chez ces patients. Chez 22 patients lupiques avec une insuffisance rénale chronique (IRC) recevant 400 mg/j d'HCQ, le dosage sanguin était significativement plus élevé que chez les 509 patients sans IRC (1338 ng/mL versus 917 ng/mL ; p< 0,001) [33]. Trois patients de cette étude étaient dialysés et l'analyse de leur taux sanguin d'HCQ avant et après la dialyse permettait de confirmer que l'HCQ est non dialysable. En cas d'insuffisance rénale sévère, il est donc recommandé de diminuer la dose journalière de 50 % et de doser le taux sanguin [28]. Conclusion Le dosage sanguin permet d'optimiser la prise en charge des patients en poussée en différenciant ceux ayant une pathologie active du fait d'une non-prise du traitement de ceux ayant réellement une pathologie résistante au traitement, évitant ainsi une escalade thérapeutique inutile. Ce résultat peut servir de point de départ aux discussions avec les patients, permettant d'améliorer l'adhésion et donc de prévenir certaines poussées. L'accès à ce dosage peut aussi permettre de corriger certains surdosages. Déclaration de liens d'intérêts : l'auteur déclare ne pas avoir de liens d'intérêts. C. Richez tome 90 > n8S1 > décembre 2023 A4 Conférence d'actualité

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